Quincaillerie
Vous cheminez dans la rue, et alors, situé à quelques mètres de l’extrémité du saloon, juste assez pour créer une sorte de ruelle, vous voyez se dresser la quincaillerie de Sunset Hill. Bien moins imposant que son voisin, le bâtiment n'en a pas l'air moins solide, au contraire. Si vous vous en approchez, vous pourrez lire plus distinctement l'enseigne en bois, "Supply", et si vous vous approchez encore, en plus de monter sur l'estrade en bois, vous pourrez admirer le travail d'architecture de l'édifice.
Du bon boulot, très bon boulot même, chaque planche semble avoir reçu des suppléments de clous et la façade elle-même, en observant de très près, n'est ni plus ni moins qu'une surcouche de bois. Inutile au premier abord, sauf lorsqu'une rixe éclate dans la grande rue, quel bonheur alors de limiter la casse. Les vitrines me direz vous ? Celles-ci, de l'extérieur, semblent totalement fermées, on voit bien du matériel derrière, mais tout semble enfermé dans deux alcôve en bois. Il sera surement difficile de saccager le magasin sans y entrer... En revanche, tout ce surplus de sécurité, reconnaissons que cela intimide un peu, et qu'au final, y aller par plaisir ne sera le fait que de ceux qui n'ont pas les foies pour si peu.
Lorsque enfin, vous approchez de la porte, tout en bois, sans fenêtre, un petit écriteau vous indique si le bâtiment est ouvert ou fermé. Et afin d'éviter les mauvaises surprises, vous observez l'apport judicieux d'une jolie serrure, histoire de dissuader le petit con de cambrioleur de base, un standard de sécurité quoi !
Et c'est alors que vous vous décidez a ouvrir cette porte, immédiatement, une odeur quelque peu musquée vous monte au nez. C'est pas l'épicerie de madame Oleson, et ça se sent !
Finalement, une fois la porte refermée derrière vous, une atmosphère oppressante vous prend, comme si l'air était lourd, trop lourd... Mais a bien y regarder, ni magie, ni réelle aura de quiconque. Non, ici, c'est juste que cela n'a pas l'air super bien aéré, ni très très propre, sans parler de l'éclairage à base de lampes à huiles, pour ce quelles éclairent d'ailleurs. En regardant immédiatement à votre gauche et votre droite, vous comprenez le coup des alcôves en bois, surtout en observant une trappe de chaque côté, ceci permettant d'approvisionner les vitrines.
En quelques pas, vos yeux s'habitueront rapidement a la semi-obscurité. Devant vous, vous voyez des bacs, des armoires, des étagères en bois, le tout contenant une grande quantité de matériel de construction ou de démolition, pioche, marteau, scie, hache, clous, rivets, tenaille, dynamite, toutes ces petites choses accompagnées des prix correspondant à l'unité, et Dieu sait que c'est pas donné que ces conneries !
Quoi qu'il en soit, en jetant un coup d’œil sur votre droite, vous ne verrez rien d'autres que d'autres contenants, exposés ou pas, offrant d'autres produits, et ce alors qu'à votre gauche, vous allez voir le vendeur assis sur son tabouret, derrière sa caisse enregistreuse, avec sa balance à portée. Peut-être qu'il va vous sourire, ou alors vous braquer avec une arme... Dans le doute, vous vous dites que vous allez peut-être le saluer, ou alors le descendre... Une fois les lieux observés, au fond, il ne reste plus qu'à interagir avec, non ?
. Nous le mettrons en post-it et le verrouillerons ensuite. 
