Abigail McFoster [terminé]

Description physique:
Abigail est un petit bout de femme irlandaise, qui arbore une épaisse tignasse rousse comme tant de gens dans son pays. Ses longs cheveux couleurs cuivre font sa fierté, malgré le fait qu’elle en prenne au final très peu soin : elle ne se coiffe que très rarement, les laissant complètement en bataille sur son crâne, ce qui lui donne un air sauvage. Ou un air de mendiante, selon l’avis de certaines mauvaises langues. Il lui arrive, à ses heures perdues, ou lorsqu’elle tente d’amadouer quelqu’un, de les coiffer en une simple natte négligente, et souvent mal faite compte tenu de son inexpérience.

Ses longs cheveux encadrent un visage avenant. Ses traits sont doux, réguliers, avec la touche d’innocence enfantine nécessaire. Un petit nez aquilin, deux grands yeux curieux d’un vert saisissant et des lèvres fines et discrètes, le tout agrémenté par quelques tâches de rousseur typiquement irlandaise. Un vrai petit ange d’une beauté peu commune… Enfin, presque. Elle n’a jamais pleinement tiré parti de son physique avantageux, car sa vie de vagabonde l’a toujours empêché d’entretenir une hygiène corporelle digne de ce nom. Tout de suite, elle parait beaucoup moins séduisante avec une couche de poussière sur le front et de la terre dans les cheveux ! Ce n’est pas vraiment sa faute, mais la peur de la noyade, même dans une baignoire, reste trop forte pour elle. C’est ça, ou alors juste qu’elle est trop paresseuse pour s’en donner la peine…

En dehors de cet aspect un peu « sauvage », Abigail reste une jeune fille comme beaucoup d’autre, quoique un peu plus petite que la moyenne. Ses formes féminines ont commencé à devenir celles d’une adulte, ce qui lui fait d’ailleurs très peur. Elle apprécie beaucoup pouvoir se faire passer pour un jeune homme, ce qui ouvre bien des portes, lorsque le besoin s’en fait sentir. C’est une chose qu’elle ne pourra bientôt plus se permettre. Ses hanches ont commencés à se creuser, et bientôt viendra le jour où elle devra mettre un soutien-gorge.

Elle est en général vêtue de simples guenilles, des vêtements usés, parfois aussi vieux qu’elle. N’ayant pas d’argent, elle s’habille avec ce que les gens jettent ou, dans le meilleur des cas, lui offrent par simple générosité. Elle veille à toujours se couvrir, d’une part pour protéger sa délicate peau du soleil, mais aussi pour dissimuler aux regards des gens la marque au fer rouge, boursouflure derrière son épaule droite, symbolisant son court mais humiliant passé d’esclave.

Comme beaucoup d’irlandais, elle a une peau relativement pâle, qui ne veut pas réellement bronzer sous les rayons qui écrasent régulièrement de leur chaleur le grand Ouest. Tout juste parvient-elle à attraper des coups de soleil.


Caractère:
Abigail a non seulement le physique d’une jeune sauvageonne, mais elle en a aussi parfaitement le caractère (Sans pour autant mordre les gens !). D’un naturel méfiant, elle n’accordera que très peu souvent sa confiance aux gens qu’il lui arrive de rencontrer, et même alors, elle restera sur ses gardes, car elle ne se sent jamais en sécurité auprès d’inconnu. On ne peut pas vraiment lui en vouloir, après tout ce que les hommes ont pu lui faire subir. Elle reste donc d’un naturel plutôt solitaire. Cependant, elle ne vit pas en ermite, et reste un petit rat des villes, car c’est là où ses talents de voleuse lui permettent de vivre.

Pour la jeune rouquine, voler ne fut pas le choix d’un style de vie, mais une nécessité. Livrée à elle même, elle a vite dû subvenir seule à ses besoins, se nourrir devenant un combat de tous les jours. Bien sûr, elle aurait pu trouver un métier pour survivre, mais il est tellement plus facile de prendre aux autres ce dont on a besoin. Surtout qu’Abi n’a pas beaucoup de talent : elle coud très mal, ne sait pas faire la lessive, et sa cuisine peut être mortelle. Elle ferait donc une très mauvaise ménagère. A vrai dire, le vol lui a semblé la meilleure manière d’assurer sa survie, car s’accouplant à merveille avec sa kleptomanie. Elle a beaucoup de mal à garder tranquilles ses mains baladeuses, n’hésitant pas à voler une montre trop voyante, ou une bourse un peu trop lourde. La jeune demoiselle est d’ailleurs très douée de ses dix doigts, et serait capable de vous voler votre chapeau sans même que vous puissiez vous en apercevoir. Elle vole tout ce qui bouge (et même parfois ce qui nous bouge pas) et tout ce qui brille un peu trop.

C’est au final une petite voleuse sans ambition, qui contente de se vivre au jour le jour, ce qui est déjà bien assez pour elle. Elle se projette rarement dans l’avenir, et encore plus rarement de manière heureuse. Car c’est aussi une jeune fille blasée par la vie et par la condition humaine malgré son jeune âge, faute à tous ce que les hommes ont pu lui faire. Malgré tout, elle accepte volontiers de partager le fruit de ses rapines avec les plus pauvres qu’elle, sans doute les seules personnes vraiment à même de pouvoir l’approcher sans risquer un coup de pied.


Défaut(s) choisi(s): Kleptomanie

Votre histoire:
La famille d’Abigail s’installa en 1848 en Amérique, quittant l’Irlande suite à la Grande Famine. La famille McFoster s’embarqua dans un navire de croisière comme des centaines d’autres personnes, cherchant richesse et fortune dans le nouveau monde. Et, comme beaucoup de ces familles, les McFoster n’eurent pas le succès qu’ils escomptaient. Entrainés dans la pauvreté, leur situation ne s’améliora pas énormément. Tout juste mangeaient-ils à leur faim.

C’est dans ces conditions de pauvreté que naquit Abigail, par un frais matin de mars, en 1855. Petit sœur de six grands frères, elle est donc la benjamine de la famille, et n’est probablement pas une enfant désirée.

Elle eut une enfance légèrement mouvementée. Ses parents étant souvent absents, travaillant dur pour leur ramener de quoi manger, ce sont donc ses frères qui se chargèrent de son éducation. C’est ainsi qu’elle apprit les joies et la facilité du vol et de la fraude. Les notions du bien et du mal restant floue dans son esprit encore jeune, elle acquit ainsi une notion de la morale toute relative. Bouc émissaire de ses frères, c’était à elle que revenait systématiquement les tâches ingrates, ou qui était attrapée par les forces de l’ordre. Elle était ainsi la honte de ses parents, et la risée de ses ainés. Loin de la rendre heureuse, cela a au moins eu le mérite de lui forger le caractère.

A partir de ses douze ans, son père commença à la battre. Il ne pouvait pas le faire sur ses fils, trop ‘précieux’ car futurs solides travailleurs, ni à sa femme, qu’il appréciait bien trop pour cela, si bien qu’Abigail hérita de sa colère. Elle ne put jamais s’en plaindre, et décida simplement d’éviter son père le plus possible, question de santé. A douze ans, elle avait déjà compris qu’elle ne pourrait jamais compter que sur elle-même.

Le pire arriva lorsqu’elle atteint l’âge de quatorze ans. Pour la survie de la famille, son père décida tout simplement de la vendre, en vertu de son droit patriarcal. Comme si quelqu’un aurait pu y redire quelque chose de toute manière. Elle n’eut même pas le temps de s’enfuir qu’elle se retrouvait déjà dans un wagon, au milieu d’autres esclaves, en partance pour l’ouest américain.

Elle fut vendue à nouveau à un groupe de cowboy en herbe du grand Ouest s’occupant d’un immense ranch. Trop zélés, ils la marquèrent au fer rouge en même temps que leur nouveau bétail, si bien qu’elle garde une très vilaine cicatrice, marque des esclaves, derrière l’épaule droite. C’est un souvenir particulièrement douloureux, autant au niveau mental que physique. Durant les mois qui suivirent, elle apprit plus ou moins à entretenir une maison, tout du moins juste assez pour satisfaire les goûts peu luxueux de ses maitres. Il lui fallut du courage pour décider de s’enfuir, car sa vie d’esclave lui assurait une certaine stabilité. Elle avait trois repas, et avait même le droit de dormir dans l’écurie, à l’abri du froid extérieur. Cependant, la volonté de liberté fut plus forte, et, une nuit, alors que ses propriétaires décuvaient après une soirée trop arrosée, elle s’enfuit.

Cela fait plusieurs mois à présent qu’elle vit toute seule, dehors. Elle subsiste grâce à ce qu’elle vole ou ce qu’elle trouve, et apprécie une liberté qu’elle n’a jamais vraiment eu.

La liberté avec tous ses avantages… et ses inconvénients.

Vos caractéristiques :

• Force: 1
  
• Dextérité: 2 + 2
  
• Agilité: 2
  
• Perception: 2

Vos talents : rapidité du serpent

Vos armes: couteau

NB : uniquement rempli pour donné un ordre d'idée, ne sera surement jamais utilisé.

Classe souhaitée : nomade

Avez-vous des liens avec les personnages présents ? pas encore ^^

Avez-vous le menu du jour ?

Comment avez-vous connu le forum ? Par le forum des enfants de la force

Vitesse d'écriture ? moyen (je suis en classe prepa donc bon)

Premier compte ? oui

Avez-vous un parrain sur le forum ? non