Ohcumgache, l'indien peu ordinaire.

Description physique:

Evan est un jeune homme doté d'une musculature entretenue, et plutôt soignée pour quelqu'un de son âge. C'est du à l'exercice, et à la chasse. Une silhouette élancée, une démarche rapide et agile, presque gracieuse, voici les traits physiques caractéristiques que l'on remarque aussitôt chez lui. Son pas donne l'impression qu'il gambade, qu'il sautille, tel un animal.
Le regard tantôt vif, tantôt pénétrant, il parait toujours aux aguets, en observation. Un brun intense vient colorer ses yeux, les rendant peu expressifs. La mine à la fois fraîche de jeunesse et les traits pourtants si fermes. Son visage est lisse, pur.
La peau blanche, mais le teint légèrement cuivré, toutefois loin d'être similaire aux peaux-rouges des indiens d'origine.
Sa voix est douce, sereine, la plupart du temps. Evan, contrairement à beaucoup des siens, se coupe régulièrement les cheveux. Des mèches d'un noir ténébreux tombent alors au sol.
Son allure vestimentaire n'est pas extravagante. Des peaux de bisons lui tiennent chaud. Pas de plumes chez lui, mais des peintures sombres de guerre. A ses poignets, des bracelets en tout genre, fabriqués avec des piquants de porc-épic. Il porte également autour de son coup un pendentif. Il s'agit d'une dent de loup.

Caractère:

D'un naturel tranquille, Evan n'est pas un garçon difficile à vivre. Il aide la tribu du mieux qu'il peut, sachant qu'il a une dette envers elle. Sa vie, il la doit aux Hom-pawas, et jamais il ne pourra assez les remercier pour cela. Baigné depuis son enfance dans la culture indienne, rien ne lui échappe, et il prend ses responsabilités très au sérieux. Attentionné envers ceux qu'il aime, Evan fera tout pour les aider, ou pour leur rendre service si besoin est. Assez mûr pour son âge, il est courageux, et non intrépide. L'insoncience, il ne connait pas. Son goût pour la chasse est sans équivalent, et il est capable de passer ses journée à traquer bêtes en tout genre. Dévoué, loyal, et brave, ces qualités font de lui un garçon redoutable pour les ennemis de sa tribu.
Si la compagnie de ses amis le rend guilleret, Evan adore également être seul. Il n'est pas rare de le voir se retirer de nombreuses heures, afin de prendre du recul sur lui même, et sur ce qui l'entoure. Presque insomniaque, la nuit est son terrain de jeu. Admirer la lune, écouter les bruits nocturnes, ou encore apprécier la fraîcheur de la brise carresser sa peau, voilà quelques uns de ses passes-temps favoris en solitaire. L'indien au visage pâle possède certes de nombreux bons côtés, mais venons-en à présent à ses petits défauts. Tout d'abord, Evan détient une jalousie presque maladive, Il peut très vite se montrer furieux et possessif lors de certaine situations. La curiosité, parfois poussée à l'extrême, lui a également déjà valu plusieurs ennuis...

Défaut(s) choisi(s): Mortelle curiosité, Jalousie maladive.

Votre histoire:


L'Homme est un loup pour l'Homme, c'est bien connu. L'espérance de vie d'un bison sauvage est de 18 à 22 ans. Ses prédateurs naturels sont les pumas, les ours, et ces chiens féroces que l'on distingue parfois en meute; les loups. Ajoutez les chasseurs nomades, recouverts de bracelets d'os, arborant de grandes plumes dans leur chevelure, et vous constaterez que la vie d'un bison n'est pas un long fleuve tranquille. L'enfance d'Evan Dril, ne le fut guère plus.

Pardois, il arrive aux membres de la tribu des Hom-Pawas de se questionner sur l'identité précise du jeune Evan. Son prénom et son nom ne reflètant indéniablement aucune résonnance indienne. Certains disent qu'il est issu d'une famille de visages pâles. A y regarder de plus près, on remarque effectivement que le teint de sa peau n'est pas ressemblant à celui de ses semblables. La blancheur de la lune lui est nettement plus représentative. Pourtant, tous ont conscience qu'il est des leurs à travers son implication permanente pour la tribue, et ce, malgré la clarté de sa peau, malgré sa véritable appellation. D'ailleurs, ici, dans la réserve, il est dénommé " Ohcumgache ", qui signifie " Petit Loup".

La relation entre "les indiens" et les "moutain men" étaient plutôt amicales, beaucoup apprenant d'ailleurs les langages autochtones. Il faut dire que les peaux-rouges s'entendaient très bien avec les commerçants car il appréciaient énormément l'utilité de leurs produits. Le père d'Evan était l'un de ces gars là. Il ne leur posait aucun soucis, et savait pertinement qu'ils symbolisaient une grande source de revenus pour lui, et pour son enfant. Adolfo Dril avait perdu sa femme, disparue à cause de la variole. Elle lui avait donné un fils, trois années auparavant. Abbatu comme jamais, Adolfo s'était néanmoins résolu à vivre, pour éduquer son garçon et lui offrir le meilleur avenir qui soit. Les armes à feu, les instruments de cuisine, tout comme les haches en métal attiraient l'intérêt des indiens. Ceux-ci n'hésitaient aucunement à acheter les divers produits du trappeur. Seulement voilà, pour se les procurer, ce dernier usait de moyens peu scrupuleux. Il errait dans les villes, en quête de trésors revendables. Il vivait dangereusement, mais tout semblait aller. Jusqu'à ce jour où il fut tué d'une balle dans la tête, lors d'un cambriolage mal entrepris. Son gamin, alors âgé de six ans, était resté là, toute la nuit, à l'attendre deséspérement, lui, qui avait fait la promesse de revenir bientôt. Au beau milieu d'une petite clairière, niché à l'abri dans l'obscurité d'une grotte étroite, un enfant n'avait dorénavant plus aucun repères. Son seul compagnon; la solitude. Il patienta deux jours, et sans son paternel, il était perdu. Le temps ne semblait plus s'écouler.
Alors il marcha, encore et encore, ignorant où ses pas le méneraient. Il mourrait de faim, et n'avait pratiquement rien avalé depuis la mort de son père. Au bout d'une semaine, la faim lui tiraillait l'estomac. Epuisé, faible comme jamais, il s'écroula au milieu de nul part, dans cette forêt qui lui avait paru immense. Quelques minutes plus tard, des bras puissants soulevèrent son corps inerte.

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- Mange.

Une voix peu familière résonnait dans sa tête, comme un écho dans les montagnes. Evan se trouvait dans un lieu étrange, une sorte d'habitation pointue, soutenue par trois perches en bois. Ses paupières s'ouvrirent doucement. Son regard était livide. Un vieil homme, accoûtré de peaux de castor, et ornementé d'étranges bijoux lui tendait une bolée de viande bouillie. Son visage était grave, et marqué. Désemparé, Evan n'osait bouger. D'un autre côté, il avait si faim qu'il aurait mangé les yeux d'un hibou, si l'occasion s'en présentait. Bien entendu, la situation lui était d'autant plus avantageuse que le repas appétissant. Sa timidité ne dura qu'un temps, et il dévora sa bectance avec voracité. Cela fait, il hôcha furtivement la tête vers l'aîné, comme pour le remercier. Des dizaines de questions lui taraudaient à présent l'esprit, et il voulait obtenir des réponses, mais il n'en fit rien. Ce fut le vieillard qui prit la parole, pour la seconde fois.

- Tu as eu beaucoup de chance, petit être. Fit-il, d'un ton de reproche.

Evan ne répondit pas, il fixait les yeux noirs de son interlocuteur.

- Je m'appelle Ahmik, et tu as eu beaucoup de chance. Insista-t-il.
- Moi c'est Evan. Où est Papa?

Le silence s'installa un instant. L'homme cherchait certainement ses mots.

- Il a rejoint les grands esprits. Ne t'en fais pas, il est toujours présent, un peu partout. Ton père veille sur toi, d'une manière que tu ne peux pas encore comprendre.

Des larmes perlaient sur les joues de l'enfant. Face à toute cette incompréhension, il se sentait impuissant.

C'est ainsi qu'Evan se retrouva parmis les indiens, à jouer au bâton avec les autres garçons de son âge, pendant que les filles s'amusaient avec des tipis miniatures, et des poupées drôlement confectionnées. Le deuil de son père subsista longtemps, mais il était heureux dans son nouveau foyer; la tribu des Hom-pawas. Il sentait bien qu'il était différent, mais à vrai dire, il s'en préoccupait peu. Les autres l'acceptaient comme tel, malgré quelques méfiances, parfois. Ahmik, l'un des vétérans du village, avait en réalité été payé par Adolfo Dril pour surveiller son fils lors de ses absences. L'indien connaissait parfaitement ses agissements malhonnêtes, et cela lui était égal. Après tout, le matériel qu'il vendait aux siens se trouvait être très commode. Bien entendu, le marché qu'il avait effectué avec Adolfo le rendait un peu sceptique sur certains points. Comme par exemple sur les risques que l'homme blanc encourait. Il avait été prévu qu'Ahmik s'occupe d'Evan si jamais quelque chose de grave se déroulait. Et ce moment s'était présenté, un peu trop tôt d'ailleurs. Le vieil indien avait longuement hésité à le recueillir , mais c'était un homme de parole, et il décida de prendre l'enfant sous son aile.

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- Eyh, Evan, tu viens cueillir des baies avec moi ?

Derrière lui, une jeune indienne. Il s'agissait en fait de sa soeur, Amiya. Elle était la seule fille d'Ahmik.

- Pas maintenant, soeurette, je pars en quête d'une vision. Mais dès mon retour, on se fera un festin, t'en dis quoi ? Lui répondit-il gentiment, le sourire au coin des lèvres.

Il lui déposa un baiser sur la joue, puis grimpa en selle.

Au bout de treize années, les jeunes hommes de la tribu commencaient à s'entrainer au combat, à partir chasser avec les guerriers, et bien sûr à participer aux cérémonies culturelles. Trouver son animal totem était un rite obligatoire. Ainsi, Evan s'exila. La coûtume voulait qu'il ne revienne pas au camp avant quatre jours. Prier, jeûner, et espérer voir un signe divin, voilà les conditions qui menaient au pouvoir spirituel. Un animal, un rocher, ou même un arbre, tout élément de la nature pouvait être un message des grands-esprits.

Equipé d'un tout nouvel arc que lui avait offert son tuteur et d'un tomahawk flambant neuf, l'indien s'enfonça dans les steppes arides qui s'offraient à lui. Son occupation principale fut de dormir, pour mieux s'introduire dans les limbes de la rêverie. A tel point qu'au bout d'un certain temps, il ne distinguait plus tellement la réalité de ses songes. Evan prenait sa tâche très à coeur. Quatre jours s'écoulèrent, mais il n'avait encore vu aucun signe, alors il resta, méditant, et s'emplissant la tête d'illusions en tout genre. Son retour ne se fit qu'au bout d'une quinzaine de jours.

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Autour d'un grand feu, la tribu célébrait les exploits du jeune guerrier. Désormais, il n'y avait plus aucun doute, Evan était devenu un membre à part entière. Il raconta à tous qu'il avait affronté un loup, et qu'à sa mort, ce dernier, dans un dernier souffle, avait pronnoncé ces paroles : "Tu es un chasseur né, nocturne et insaisissable. Emporte mon âme, nous ne ferons qu'un. "
Alors, après avoir imploré les grands-esprits, il avait incinéré le cadavre de la bête, pour ensuite inhaler la fumée qui s'en échappait.

Une grande célébration découla de cette nouvelle. Evan fut surnommé "Ohcumgache" par les siens, et sur son bouclier fut peint la tête d'un loup.

Les indiens dansèrent toute la nuit, pour renouveller l'esprit de la Terre, le nombre d'animaux, et la qualité des récoltes.

Chassez le surnaturel, et il revient à pas de loup.

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Aujourd'hui, Ohcumgache a une quinzaine d'années, et il est plus épanoui que jamais. Ses facultés guerrières sont en progression, et son amour pour la tribu des Hom-pawas est sans limites.

Vos caractéristiques :

• Force:1
  
• Dextérité: 3
  
• Agilité: 5
  
• Perception: 1

Vos talents : Agilité du félin, Magie du guerrier.

Vos armes: Arc et Tomahawk.

"Nom de la célébrité" ----> "Nom de votre personnage" Aucune célébrité.

Avez-vous des liens avec les personnages présents ? Pas encore.

classe de personnage désirée ? Indien.

Avez-vous trouvé les mots de passe ?

Vitesse d'écriture ? Variable.

Premier compte ? : Oui.

Qui vous a fait découvrir ce forum ? Un top-site.

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