Francis Jefferson

Description physique: Quoi de plus banal qu'un type comme ça ? Une taille moyenne, une corpulence moyenne, une hygiène moyenne, le genre de mec qu'on connait mais qui ne reste pas en tête pour sa gueule. Une paire de yeux bleus, des cheveux châtains tirant sur le brun, pif standard, lèvres ni trop fines, ni trop charnues... On doit admettre qu'il a une bonne tête quoi, les oreilles ne sont pas décollées, le regard est vif et les dents pas trop dégueux quand il sourit.

Ensuite, il mesure une bonne taille, pas de gigantisme, mais bien suffisant pour ne pas être pris à la légère. Pas d'amputation visibles, il a dix doigts, dix orteils... A fortiori, ça fait deux bras et deux jambes. Tout au plus notera t-on que vu l'état de ses mains, ce n'est pas le style de mec à manier le stylo... C'est plutôt des mains de bouseux, celles qui vont dans la terre, qui manient le marteau, ce genre de choses.

Pour finir, un petit mot sur sa tenue, qui ne diffère pas tant de celles d'autres colons, à cela prêt que Francis verse moins dans la tenue légère, le tissu léger de ville... Alors oui, en dessous, il y aura bien une chemise et en caleçon en tissu, mais par dessus, dehors la veste et le pantalon de notable, non, pour un mec qui a déjà l'expérience, et surtout les mauvaises, rien ne vaut une tenue de garçon d'étable, du cuir de vache, c'est solide, ça dure et c'est pas si moche que ça... En revanche, ça ne va pas vraiment le rendre attirant... Mais franchement, quand on voit sa tête et sa débrouillardise... Ce n'est pas avec un manteau, un pantalon et une ceinture qui pue la vache morte qui l'empêcheront de se caser.

Caractère: Merci le bon Dieu, enfin une âme qui n'a pas besoin d'être sauvé ! Si c'est pas beau un mec qui garde le sourire, qui a la politesse, semble sain d'esprit, qui prie et tout le tralala. En voila un bon catholique qui a décidé d'être un homme juste et bon, aider son prochain, avoir peur de l'enfer... Une bonne éducation qui fait que, au final, ce type va sans doute se montrer un peu exaspérant.

Trop honnête, trop optimiste, trop... Sympathique ? Et c'est cela qui, dans un autre coin, aurait put le rendre d'une banalité totalement maladive, mais dans un coin qui semble de plus en plus rongé par le crime et la fièvre de l'or, on en viendrait à se demander si il ne fait pas office de second homme d'église... Sait-on jamais...

Quoi qu'il en soit, aussi sympathique qu'il soit, il n'en reste pas moins un homme méfiant, à guetter le malin qui enverra ses sbires pour lui pourrir la vie, le pousser au vice, à la déchéance, à pécher et renier ses croyances. De ce fait, sans avoir vraiment d'à priori, ce type est du genre à juger à la première rencontre, et à être difficile à connaitre. Comme quoi, ce n'est pas par ce qu'il va sourire, que cela l'empêchera de vous dire que, franchement, vous ne lui inspirez guerre confiance, ni réelle sympathie d'ailleurs.

Enfin, ce type n'est pas bête, mais... Il n'a pas inventé la poudre, il connait son domaine, ne demande qu'à apprendre, mais la vie est trop courte pour être un touche à tout, donc autant être sûr de son savoir actuel, et s'instruire lorsque cela lui semblera utile.

Défaut(s) choisi(s): Honnêteté maladive

Votre histoire: Il y a 22 ans, naquit Francis Jefferson, sale petit morpion a la 3e place dans une fratrie de huit enfants. Un peu paumé au milieu de la masse on dirait, et comment ! C'est comme ça que cela se passe dans les campagnes de l'est américain, les terres sont fertiles, les dangers moins présents, donc on se permet d'optimiser l'agrandissement de la famille.

Tout comme ses jumeaux de grand frère et sœur, tout comme les cinq autres morpions qui ont suivis, ce gamin eut une instruction tout ce qu'il y a de plus standard, c'est à dire tout juste suffisant pour ne pas avoir d'ennuis avec les lois sur l'enfance. Et dès qu'il fut en âge de traire des vaches, de semer les champs, tirer sur un voleur ou un prédateur et autres aptitudes de gosse de paysans, ce gosse le fit, et avec beaucoup d'entrain et de fierté, les Jefferson sont comme ça, très fiers... Même si ils savent pertinemment que les ancêtres ont du abandonner leurs noms irlandais en émigrant, histoire de ne pas se faire cataloguer. Donc à fier, fier et demi...

Ainsi, le morpion crut rapidement être destiné à une vie de fermier, prendre des terres voisines, voir épouser une des gamines du coin pour récolter des terres cultivables en héritage... Mais à l'adolescence, tout le monde a un peu tendance a vouloir tout et n'importe quoi, à croire bien des choses. Si bien que vers 16 ans, en place et lieu de commencer à viser une "carrière" dans la terre, le gamin voulut "voir du pays" comme on dit. Et c'est comme ça qu'il s'engagea dans le chemin de fer.

Et alors la, pour avoir bougé, il bougea ! Mais il ne vit pas tant de terres que ça. En revanche, du fait de sa grande débrouillardise et de son instruction somme toute convenable pour un ouvrier, le jeune Francis n'eut pas grand mal à se tailler une petite place dans la quelconque organisation qu'il avait incorporé. Pas de quoi décoller les écailles d'un poisson rouge, mais bien suffisamment pour faire comprendre à sa famille qu'il comptait poursuivre sa voie, par ailleurs, deux de ses petits frères se perdraient ensuite dans l'Ouest Américain sur son "exemple", sans qu'on ne sache jamais ce qu'il put leur arriver...

Quoi qu'il en soit, à 20 ans, Francis se trouva à une place plutôt agréable mais monotone, une fois les muscles plus ou moins taillés pour l'effort physique, le danger vient de l'usure et de la routine. Aussi, fort de ses petites économies, il désira se lancer dans d'autres aventures, aller là ou il aimerait enfin se poser, car les hommes qui voyagent sans cesse ne transmette que rarement leur sang... Si ils survivent assez longtemps pour avoir la chance de connaitre une femme.

L'opportunité vint lorsque le groupe d'ouvrier croisa le chemin d'une mission religieuse visant à amener divers hommes d'églises là ou leur sagesse et leurs paroles étaient les plus demandées, l'ouest sauvage, toujours plus vers l'ouest, là ou l'homme ne se trouvait que trop souvent tenté par le malin. Le jeune homme les suivit en qualité de bricoleur et de tireur du dimanche, usant autant de sa générosité que de la leur afin de se laisser mener jusqu'à un coin qui lui plairait.

Finalement, quelques peu difficile et ne supportant que peu les airs tristes des petites villes tranquilles, le gamin dut poursuivre son chemin seul, et il le fit avec brio, il chemina ainsi jusqu'à Sunset Hill et... Contre toute attente, et malgré les rumeurs et légendes menaçantes, décida de s'y installer. S'installer est d'ailleurs un bien grand mot... Ses économies largement entamées, et le jeune homme n'ayant pas le gout de se séparer du faible canasson sur lequel il était arrivé ou même de sa carabine qu'il possédait déjà depuis quelques années, il fut engagé dans la quincaillerie du coin, en particulier grâce à son expérience, hypothétique mais convaincante, dans le chemin de fer. Et voila comment le jeune Francis Jefferson devint citoyen de cette petite ville perdue.

Vos caractéristiques :

• Force: 3
  
• Dextérité:2
  
• Agilité:1
  
• Perception: 2 (+2)

Vos talents : Increvable & Sagesse de la Chouette

Vos armes: Fusil & Dynamite

"Michael J. Fox" ----> "Francis Jefferson"

Avez-vous des liens avec les personnages présents ? Non

classe de personnage désirée ? Citoyen

Avez-vous trouvé les mots de passe ?

Vitesse d'écriture ? Rapide

Premier compte ? : Oui

Qui vous a fait découvrir ce forum ? Une nouvelle arrivante, Lily-Rose Mayer.