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 A poor lonesome cowboy...

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Jesse Montana

Jesse Montana


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MessageSujet: A poor lonesome cowboy...   A poor lonesome cowboy... EmptyJeu 19 Jan - 22:36




WANTED

    Nom: Montana
    Prénom: Jesse (prononcé Jessie)
    Age: 32
    Taille: 1m 74
    Métier: Homme de main des Baxter
    Signes particuliers:Il fume des cigarillos, ne supporte pas très bien l'alcool et lui préfère le lait de chèvre.




Votre héros
Description physique:

A sa façon de mesurer chacun de ses pas, de lever lentement la tête vers celui qui lui parle et de poser chaque mot comme une pierre qu'il attache à votre cou, vous comprenez que Jesse est un homme dont on apprend à se méfier très rapidement. Le geste précis et méthodique, le bruit régulier de ses éperons claquant le sol et sa carrure imposante en font un personnage auquel le respect colle à la peau. Du moins si vous n'êtes pas à cheval sur l'hygiène.
Les grandes cavalcades dans le désert à la poursuite de chevaux sauvages, la gestion des bœufs vers les pâturages, autant d'activités qui n'aident pas à rester propre. C'est pourquoi ses habits sont souvent recouverts d'une couche de sable roux et brun.
Il ne se dépare qu'en de très rares occasions de sa chemise blanche (du moins l'est-elle si l'on prend le temps d'enlever la couche de graisse et de crasse qui la recouvre), porte un blouson de cuir et des gants de la même couleur. Les pistoleros remarqueront rapidement que Jesse est gaucher, son arme pendant à bâbord. La main du diable n'a peut-être jamais aussi bien portée son nom...
Bien qu'athé convaincu, il arbore autour du cou une croix en souvenir de sa femme décédée.
Le visage buriné, les yeux noirs tirés par le soleil et la barbe plus que naissante, il arbore une chevelure noisette, ébouriffée au gré du vent. Son apparence physique lui importe peu et il préfère se cacher derrière son immense chapeau sombre, se noyant ainsi dans une aura de mystère.
Et des choses curieuses, il y en a autour de ce personnage. rien qu'en regardant sur son ceinturon, vous verrez un ensemble de balles en argent qu'il garde jalousement pour les grandes occasions.
Contrairement à son maître, son cheval est très bien soigné et sa crinière légère flotte au vent quand il montre à tous ce que célérité veut dire. Sa robe caramel légèrement tachetée de blanc se marie harmonieusement avec la crinière blonde de l'équidé.

Caractère:

Jesse reste un homme qui bavarde assez peu. Le genre de type qui arrive à obtenir le silence dans une assemblée lorsqu'il veut en placer une. Inspiré par la mort de sa famille, il a perdu foi en toute valeur. Soulevé par l'injustice et l'ironie du destin, il a depuis longtemps refoulé Dieu et les préceptes de l'honneur. Il ne vit plus que pour se venger et prend parfois des risques inconsidérés presque ordaliques, comme s'il cherchait à ce qu'on le pousse vers un sommeil éternel. N'ayant pas eu le courage de se supprimer lui-même, il recherche les sensations lui procurant de l'adrénaline, comme pour se prouver qu'il fait bien parti des vivants.
Le bien et le mal se confondent chez lui et il n'aura aucun remord à dessouder le type qu'on lui aura ordonné de tuer, surtout si ce dernier fait parti de l'armée. Il a tiré un trait sur l'homme qu'il était jadis pour ne plus être que le bras armé et mortel de sa vengeance.
Privé de l'amour des siens, il plonge souvent dans la mélancolie de son passé et ne se tourne pas vers les autres. Habituellement d'humeur taciturne, il est respecté plus par sa façon de jouer de la gâchette que par son niveau de sociabilité. Solitaire, il est plus un fantôme qu'autre chose, aussi les gens préfèrent l'éviter. Certaines situations lui soutirent tout de même un sourire, instant fugace où il revient au monde réel, retrouve des sentiments empathiques envers ces semblables. Hélas cela ne dure jamais très longtemps. De par son poste chez les Baxter, il est le chef d'une petite équipe, des soudards pour la plus part illettrés et un peu idiots. Leurs contacts ne le gêne pas, il s'en amuse même parfois. Et si pendant la nuit, vous entendez la complainte de son harmonica dont les sonorités montent au ciel, vous comprendrez peut-être la tristesse qui habite cette homme lors de ces longues nuits au coin du feu. Plus difficile à cerner, son sommeil agité dans lequel il revit souvent les tourments de son passé.

Défaut(s) choisi(s): Aversion envers tout ce qui porte l'uniforme de l'armée

Votre histoire:

- Allez poulette, à nous deux maintenant !

Le mexicain entre 2 âges venait de pénétrer dans la chambre de Mary Jane, donnant un coup de pied pour refermer la porte. Avec son aspect râble et grassouillet, l'homme n'était pas un canon de beauté. Et encore, elle faisait fi de l'odeur.
Faut dire que de longues années de métier vous permettent de faire abstraction de certaines choses.
Mary Jane restait figée, assise sur son lit sans pouvoir prononcer un seul mot. Le battant de la porte découvrait peu à peu le mystérieux inconnu qui s'y était caché derrière...

- Bordel après 5 jours de traversée du désert, tu vas prendre cher toi !

Le moustachu avait déjà balancé son sombrero et son ceinturon sur la chaise qui juxtaposait le lit. Dans un long râle, il s'étira de tout son long en retirant sa chemise crasseuse. Mais le bruit d'un chien remonté et la poussée d'un objet glacé entre ses omoplates imposa le silence dans la pièce.

- Retourne toi Chico. Lentement.

D'un geste de tête, l'étranger congédia la putain qui ne se fit pas prier pour obéir. Chico dévisagea alors le mercenaire sans pouvoir mettre un nom sur ce visage buriné.

- Je cherche les Red Bull, tu dois savoir où ils sont, non, t'en faisais bien parti autrefois...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
1864, guerre de sécession...

Afin de mettre les sudistes sur les genoux, les nordistes emploient la stratégie de la terre brûlée. De petites brigades très mobiles, habillées en civil lambda, sont envoyées derrière les lignes pour ne laisser que cendres et ruines derrière leurs pas. Leurs buts est de saccager tout ce qui peut aider le sud à tenir; réserves de nourritures, fermes, ponts, dépôts de munitions, voies ferrées, récoltes de coton...
L'une des plus violentes étaient la brigade Red Bull commandée par le sergent Jefferson. Sa devise préférée ? "Un bon sudiste est un sudiste mort." Bien que l'état major ne partage pas les opinions de Jefferson, l'efficacité de ces méthodes leur faisait fermer les yeux sur les actes barbares de son escouade. Elle avait notamment l'habitude de ne jamais laisser aucun survivant. Jefferson disait toujours que même un enfant animé par la vengeance et la rancœur pouvait vous planter un couteau dans le dos.
Et c'est avec cette mentalité que la Red Bull œuvrait...


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le visage du mexicain se fit plus dur et ses yeux se plissèrent, il cracha au visage du cowboy.

- Je les connais pas tes gringos alors maintenant dégage, j'ai une partie de jambes en l'air qui m'attend !


Jesse baissa son arme, s'ensuivit une détonation qui fit trembler les murs de l'hôtel.

- Tu retrouves la mémoire ?

- HAAAAAAA !!! Putain !!! Mes couilles !!! Tu peux crever pour que je me mette à table, hiro del puta !!!


Nouvelle détonation qui fit voler l'index accusateur de Chico dans un nouveau râle de douleur. Le mexicain était à genoux devant l'étranger, occupé à se tenir les parties pour retenir le sang.

- Dernière chance Chico ! Je réitère la question... Red Bull...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
C'était un jour de pluie, le genre de jour que les fermiers bénissent tant les sols de la région sont arides.
C'était aussi le jour de la foire aux bestiaux dans ce coin perdu du Texas et Jesse devait y conduire son troupeau pour tenter de gagner un prix.
Une drôle d'impression en poussant la porte de la maison, une sorte d'intuition qui vous pique et vous dit de rester à la maison avec votre petite famille. Mais bon, il fallait bien remplir la marmite et vendre quelques bêtes là-bas pouvait assurer des jours meilleurs. La vie n'était pas facile pour les pionniers en ces temps là... Le vacher se résolu à partir travailler loin des siens...
La pluie dura toute la journée. Une pluie lourde, parfois violente selon les heures de la journée et rythmée par le beuglement des bœufs. Le mauvais temps avait chassé les acheteurs potentiels et Jesse ne gagna aucun prix.
Sur le chemin du retour, de la fumée provenant de son ranch, il hâte un troupeau déjà fatigué.
Quand il arrive sur les lieux, 4 corps se balancent au bout d'une corde, 4 anges sous un arbre suspendant leur vol. Sa femme et ses 3 enfants étaient morts. derrière eux brûlait encore la ferme...
Le vacher s'effondra sur le sol, ses genoux s'enfonçant dans la boue. Sa souffrance retentit jusqu'aux cieux. Il pleure toutes les larmes de son corps. Tous ses rêves, tous ceux qu'il aimait venaient de lui être retiré. Combien de temps était-il resté dans cet état ? Dix minutes ? Une heure ? Une journée ?
Il ne serait le dire... Il se rappelle avoir erré hébété, les bras ballants dans sa propriété en criant sa peine et sa douleur au milieu des flammes, insultant tous les dieux et redonnant leurs libertés à ses bêtes, pauvre fou ayant perdu la raison...
Dans toute cette désolation, il retrouva le seul survivant du massacre. Pépito, le jeune chien de la famille geignait dans son propre sang. Les deux balles qui l'avaient touchées au bassin empêchait toute tentative de se relever. A côté du canidé, une petite montre à gousset toute dorée et un insigne de l'armée nordiste. La pauvre bête semble implorée son aide, Jesse sort son peacemaker de son étui, mais ce n'est pas contre son fidèle compagnon qu'il le dirige. Il se souvient très bien du contact froid du métal, le canon de sa ferraille enfoncé entre ses dents, les petites perles chaudes qui coulent le long de ses joues, des saccades que lui faisait faire sa tristesse.
Une détonation résonna au cœur de la vallée.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Pendant que le truand se tordait de douleur, Jesse, imperturbable, pris place sur la chaise en face et croisa les jambes. Alors que le despérados essayait de se calmer et de reprendre son souffle, le chasseur de primes cassa son pistolet pour enlever les douilles et y placer une nouvelle balle. Il admira longuement cette dernière tout en bavassant.

- Alors Chico, ça te revient ? L'armée irrégulière tout ça ? Tu les connais bien, vous avez pillé les sudistes ensemble autrefois... Les anges de la mort ? Ceux qui ne laissent que cendres et ruines sur leur passage... Tu te souviens Chico ?

Jesse sortit une petite horloge et l'ouvrit. Une petite musique s'en échappa.

Carillon by Ennio Morricone on Grooveshark

- La musique, ça aide à se souvenir parfois... Moi, elle me raconte beaucoup de chose, pas toi Chico ?

- Jefferson !

Oui, c'était bien la mélodie que Jefferson écoutait sans cesse depuis des années, la seule chose qui l'apaisait un temps soit peu avant de reprendre ses massacres. D'ailleurs, il était devenu beaucoup plus nerveux et violent depuis le jour où il avait perdu ce précieux butin de guerre...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quelques mois plus tard, la guerre de sécession prenait fin et le nord décorait ses "héros" de guerre. La brigade Red Bull eut aussi son heure de gloire avec même un article en première page dans le Dallas New avec une belle photo en prime. Si belle que le poivrot du coin resta scotché plusieurs heures dessus sans bouger. Y en a même qu'on cru qu'il était mort. Faut dire qu'il faisait plutôt pitié à voir avec sa dégaine, crotté de partout, ça faisait bien longtemps qu'il avait pas vu un bain de prêt, à part peut-être les soirs où trop bourré y s'écroulait dans l'abreuvoir. une vraie loque... Et pis un jour, il a pris c't'article et puis on l'a plus jamais revu dans le coin...
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


- Haaarr... Ok gringo, tu as gagné... J'ai travaillé pour eux d'accord, mais après, on s'est séparé, j'ai pas continué avec ces malades... La guerre ça leur a trop retourné le ciboulot et puis la solde de l'armée pour les anciens combattants est pas lourde tu sais... Alors, ils ont continué à traîner en bande pour écumer les bleds paumés, les banques, les diligences... Mais je sais vraiment pas où tu peux les trouver ces fils de chiens galeux... Mais à mon avis... T'as entendu du dernier casse des frères Bundy ? 250 000 dollars qu'ils ont pris à la banque d'El Paso... Et puis on a retrouvé leurs cadavres prêt de Sunset Hill, mais pas le magot. Si tu veux mon avis gringo, Jefferson et ses hommes vont pas tarder à se pointer là-bas pour retrouver le pognon...
Haaarrrr... C'est tout ce que je sais, je t'le jure gringo. Maintenant laisse moi partir, j'ai besoin de voir un toubib sinon, je vais crever...


La sueur perlait sur le front du mexicain, il luttait âprement pour que la douleur ne l'emmène pas dans l'abîme de l'inconscience. Jesse, imperturbable à sa souffrance, rangea la balle et d'un mouvement sec et métallique remit le barillet en place.

- Ma femme et mes gosses aussi avait besoin d'un toubib...

Son regard froid croisa celui paniqué du moustachu qui comprenait enfin à qui il avait à faire. Quelqu'un avait survécu à leurs massacres et n'avait plus qu'une seule en tête, se venger. Jesse ne cessait de se délecter de ce spectacle, de voir les pupilles folles de sa victime roulées dans le blanc de ses yeux, de sentir la respiration haletante de l'homme qui sait qu'il va mourir. Le visage du bouffeur de tortillas hésitait entre la peur, la pitié et le remord éternel. Le pistoleros continuait son monologue d'un ton calme et mesuré, comme s'il parlait à un ami.

- Tu connais cette vieille légende indienne Chico ? Celle qui dit qu'il n'y a qu'un moyen pour tuer les esprits malins et les mauvais souvenirs qui viennent ravager ton sommeil par des cauchemars plus horribles les uns que les autres. Tu connais la saveur de ces nuits blanches où l'angoisse de te rendormir te tiraille ? Il paraît que la seule façon de tuer les démons qui vous harcèlent c'est avec des armes en argent. Qu'en dis-tu Chico ? On essaye?


Le carillon s'arrêta. Le bruit du chien, celui de la détonation qui secoue l'hôtel et le susurrement de l'âme du mexicain qui s'envole dans l'au-delà... La vie pouvait reprendre son cours dans la petite ville de Fort Smith, Jesse Montana n'avait plus rien à y faire...

Et c'est ainsi que notre cow-boy solitaire rejoignit la ville du couchant. Plutôt une bonne affaire puisqu'il était recherché pour meurtre dans d'autres états, la justice n'aimant pas beaucoup que l'on touche à ses héros de guerre. Arrivé à Sunset Hill, il trouva du travail chez les Baxter qui remarquèrent rapidement ses qualités. Les bonnes gâchettes étaient monnaie courante dans le coin, mais plus rare étaient les hommes qui ne posent pas de questions et n'exprime aucun remord à utiliser la violence. Jesse devint rapidement le bras droit de Baxter, celui qui tire quand on lui présente une cible.

Pour Jesse, c'était une bonne couverture en attendant son heure. De plus, il pouvait tuer en toute impunité maintenant que le représentant de l'ordre était passé dans l'autre monde. Patiemment, il guettait la venue de Jefferson et ses hommes afin de savourer enfin sa vengeance.




Quêtes et
concours...
Vos caractéristiques :
  • Force: 2
  • Dextérité: 4
  • Agilité: 3
  • Perception:1


Vos talents : Rapidité du serpent - Chanceux

Vos armes: Colt - Lasso



Dernières
questions...


"Vincent Cassel" ----> "Jesse Montana"


Avez-vous des liens avec les personnages présents ? Franck Baxter

classe de personnage désirée ? Pistoleros

Avez-vous trouvé les mots de passe ?

Vitesse d'écriture ?2 réponses par semaines

Premier compte ? : Nop



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MessageSujet: Re: A poor lonesome cowboy...   A poor lonesome cowboy... EmptyVen 20 Jan - 21:11

Yep yep, j'ai enfin fini mon perso ^^

Zoup, je m'auto-valide ^^
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