[quête] Le filon maudit de Burt Miller

Encore un matin à secouer de la terre et de l'eau pour quelques grammes de ce métal précieux qui fait briller les yeux des hommes. Burt était là, cassé en deux en train de travailler.
Son fameux filon ne payait pas de mine (ha, ha...). Il avait fait une cabane de fortune pour s'abriter du froid et de la pluie, ranger quelques outils précieux et des pots entiers de fayots. Hormis ça, il avait mis son temps et sa ténacité à construire des outils de prospection qui lui facilitait bien la vie. Si la plupart des citoyens disaient de lui qu'il était fou, Burt Miller n'en était pas moins quelqu'un d'ingénieux.
Il avait construit une sorte de petit moulin à eau qui lui permettait de faire gigoter la terre qu'il y mettait. Une sorte de sluice amélioré si vous préférez, ainsi le plus gros du travail était fait. Il ne lui restait plus qu'à prendre la terre qui restait sur le tapis pour la faire tournée dans sa batée.

Travail, long et répétitif, mais qui s'avérait aujourd'hui payant, amenant avec lui de nouveaux ennuis.
C'est pourquoi Burt avait laissé une annonce sur le tableau d'affichage du saloon. une annonce disant qu'il était prêt à payer des gardes du corps pour protéger son filon, maintenant qu'il crachait de belles pépites. Le rendez-vous n'était pas très précis, l'annonce disait simplement de descendre le long de la golden river vers le sud à partir de la hauteur de Sunset Hill.

Malgré son vieil âge, Burt à l'ouïe encore assez fine. Si vous vous approchez trop près de son filon, il n'hésitera pas à sortir son fusil et vous tirer dessus (pas d'inquiétude, il est très mauvais tireur).

Ari qui était fauché comme les blés se rendît au saloon et vît une affiche qui lui parût intéressante.Il arrachât l'affiche et la fourrât dans sa poche

L'annonce disait simplement de descendre le long de la golden river vers le sud à partir de la hauteur de Sunset Hill. Il prît donc son cheval et longeât le rivière vers le sud.

Le soleil était haut dans le ciel et tapait sur son chapeau. Il s’arrêtât, fît boire son cheval a la rivière et se passât un peu d'eau sur le cou. Ensuite il remplît sa gourde d'eau et remontât a cheval et reprît son chemin vers le sud.

Il arrivât enfin a ce qui semblait être une concession d'orpailleur, il y avait un tamis troué qui trainait là a coté d'une petite cabane. Il s'allumât donc une cigarette et attendît que quelqu'un arrive.