Description physique: Jiang-Fen est un jeune garçon au visage agréable et juvénile qui inspire tout de suite la sympathie malgré qu’il soit quotidiennement victime de racisme. Niveau silhouette, sa taille de 1m66 est un peu petite pour son âge mais dans la moyenne des gens de son ethnie. C’est un jeune homme svelte, très agile et souple mais très peu musclé, depuis le temps on sait très bien à fort Apache qu’il ne faut pas faire appel à lui pour les travaux de force. En revanche, s’il n’a pas beaucoup de muscles, il n’a pas beaucoup de graisse non plus et il possède donc une silhouette globalement mince, voire chétive (bien qu’il ne soit pourtant pas spécialement plus fragile qu’un autre).
Niveau habillement, il se trouvera tout le temps vêtu de son uniforme de cavalerie , sa fierté. Il portera souvent son couvre-chef, une casquette militaire standard (et non un chapeau à bords comme sur l’image). Le jeune garçon essaye de tenir son uniforme impeccable autant que faire se peut mais le désert étant ce qu’il est, il n’est pas rare que ses vêtements comme ses cheveux soient poussiéreux à la fin de la journée. Son revolver de service (un colt Single Action Army, modèle cavalry 1873) est toujours rangé à sa ceinture dans son holster règlementaire avec seulement cinq cartouches chargées dedans par mesure de sécurité.
Sa monture, dont il n’est jamais très loin, est un jeune étalon de 4 ans à la robe et crinière marron baptisé Link, en référence au regretté Président Lincoln. A l’inverse de son cavalier, Link est puissant et rapide mais pêche un peu en agilité.
Caractère: Jiang est un garçon plein de bonne volonté et parfaitement accomplit : son rêve était de devenir cavalier aussi maintenant que cet objectif est derrière lui, il n’en a plus vraiment d’autre existant si ce n’est vivre à fond sa vie et accomplir correctement son devoir.
En temps normal, Jiang est un garçon calme et sympathique qui aime rendre service. Mais cette personnalité n’en fait pas pou autant un bisounours et malgré une certaine naïveté, le garçon est parfaitement capable de différencier une mauvaise intention d’une bonne. En plus d’être calme, Jiang est également très discipliné et sage, essayant toujours de penser de manière réfléchie. Néanmoins, cette inclinaison à éviter la violence n’est en aucun cas de la lâcheté, Jiang est un jeune garçon très courageux et n’hésiterais pas à se mettre en danger pour aider quelqu’un qui pourrait avoir besoin de lui… D’autant qu’il est excellent tireur.
Néanmoins, ce jeune soldat n’est pas que gentillesse incarnée, il sait que son métier implique de savoir se servir d’une arme autrement que sur des cibles et malgré qu’il n’ai encore pas prit de vie humaine, il se doute que ce jour arrivera et essaye déjà de se préparer psychologiquement à cette éventualité, sachant qu’il ne lui faudrait pas hésiter une seule seconde. Ceci nous amène d’ailleurs au dernier aspect de la personnalité de Jiang : il est patriote, et sa patrie c’est les États-Unis d’Amérique… Quiconque lui dirait le contraire s’exposerait au risque de prendre son poing sur le coin de la figure, même s’il fait 50 centimètres de plus que lui… Parce que oui, Jiang est très susceptible et ce, en particulier quand on insulte ses origines : il ne reniera pas son héritage chinois mais il est avant tout américain dans son cœur et serait prêt à donner sa vie pour ce pays (d’ailleurs il parle Anglais aussi bien que n’importe quel blanc, c’est justement son Chinois qui souffre d’un accent Américain).
Défaut(s) choisi(s):
- Honneur mal placé
- Honnêteté maladive
Lanfeust de Troy JDR I presume ? hum ? U_UVotre histoire: C’est à San Francisco (Californie) que naquît en Juin 1856 le jeune Jiang-Fen. Fils unique de deux immigrés Chinois débarqués sur le continent Américain deux ans plus tôt, Jiang a été bercé dans une mixture de culture Chinoise et de vie à l’Américaine dès son plus jeune âge. Malgré la relative pauvreté de ses parents, Jiang passa quatre premières années relativement heureuses jusqu’à ce qu’éclate la guerre civile.
A cet instant de l’histoire des états unis, le père de Jiang se dit que c serait une bonne idée d’aller combattre au sein des troupes de l’union : la paie était juteuse pur les volontaires et il gagnerait ainsi très certainement la possibilité d’obtenir la nationalité Américaine pour sa famille. A contrecœur, sa femme le laissa partir et dut assumer seule leur enfant malgré le salaire assez copieux envoyé par son mari. Cette situation dura ainsi quelques temps et les lettres du front que lui envoyait son mari étaient toujours plus alarmantes, faisant craindre pour la survie de celui qui faisait vivre la famille.
Mais contrairement à ce qu’on pouvait attendre, le père ne fut pas le premier à partir : la tuberculose emporta la mère de Jiang au cours de l’hiver 1864. Alors âgé de huit ans seulement, le jeune garçon finit donc en orphelinat, recevant chaque semaine les lettres d’un père qu’il n’avait pas connu. Les quelques mois qu’il passa dans cet établissement furent probablement les pires de sa vie : les enfants étaient traités comme de la vermine, comme dans les romans de Charles Dickens, tout juste bons à être des pseudos esclaves… Ajoutez à cela le fait que Jiang devait en permanence supporter les quolibets racistes de ses camarades de dortoirs et des responsables de l’orphelinat et vous obtenez là un cocktail explosif qui déborda à plusieurs reprises, l’envoyant faire quelques séjours au mitard.
A la fin de la guerre, le père de Jiang fut démobilisé et revînt chercher son garçon à l’orphelinat. Si sa mère eut encore été vivante, elle ne l’aurait pas reconnu car il était métamorphosé : quatre ans de guerre et d’horreurs quotidiennes avaient scarifié son âme à jamais et malgré qu’il fut heureux de retrouver son fils et malgré qu’il soit informé du décès de sa femme, la vue de la pierre tombale de cette dernière le fit tomber en dépression.
A cette époque, le père de Jiang voulu changer d’air et décida de se rendre en Arizona auprès d’un ami : le master Sergeant Chesterfield (caporal à l’époque où ils s’étaient connus en 1861. Lui n’avait pas été démobilisé (curieusement… Il était blanc…) et affecté à une garnison de cavalerie où il avait donc appris à se battre à cheval. C’est à cette époque que le père de Jiang commença à multiplier les comportements à risques : boisson, tabac, bagarres de bar, mais également méchanceté ! Son fils, la chair de sa chair, échappait quand même aux affres de sa colère malgré des raclées passées pour des peccadilles mais à de nombreuses reprises son père s’était retrouvé mal… D’ailleurs, il partait parfois des journées entières et revenait les poches pleines d’argent à aller claquer au salloon. Le petit Jiang, 9 ans, se doutait bien de ce qui se passait mais il ne dit rien car son père n’était plus que l’ombre de lui-même et lui faisait peur.
A un moment donné, le père rentra plus inquiet que d’habitude et demanda à son ami de prendre soin de son fils quelques temps, arguant qu’il avait plusieurs dettes de vie envers lui… Argument que Chesterfield ne put refuser bien sûr. Le père de Jiang disparut dans la nature pendant un an, un an pendant lequel le petit Jiang s’accommoda à la vie en garnison. Seuls les officiers avaient normalement le droit d’avoir de la famille dans le fort mais pour quelqu’un à un galon du grade d’officier, on fit une exception, d’autant que c’aurait dut être temporaire. Les premiers temps furent durs pour Jiang : on ne voulait pas le laisser inactif et il devait donc remplir des tâches de garçon d’écurie, blanchisseur et autres… Tout en subissant le racisme de certains cavaliers. Néanmoins, le garçon était tellement courageux et volontaire que son joli minois finit par faire fondre les cœurs les plus durs… D’ailleurs la fille aînée de l’officier responsable lui donna quelques classes pour parfaire son éducation.
Ce fut un soir comme les autres, Chesterfield s’absenta, il avait une course à faire en ville. Il ne revînt pas à l’heure prévue et ce fut à la place un messager qui arriva pour informer la garnison qu’il était chez le toubib avec une balle dans le genou gauche. Quand la convalescence fut terminée, il rentra à la garnison avec un fusil que Jiang reconnu : celui de son père. Désolé, Chesterfield lui dit que son père n’était plus. Jiang fut fou de chagrin à l’idée d’avoir perdu son papa mais décida que la vie devrait continuer. De son côté, Cheterfield reçu une promotion au poste de lieutenant et ne remonterait plus jamais à cheval… Cette promotion lui permit d’officialiser le statut de Jiang dont la présence (qui serait maintenant définitive) n’était pas perçue d’un bon œil par l’officier commandeur. Jiang devint donc officiellement un poche d’officier et pourrait rester aussi longtemps qu’il voulait.
- What really happened that night…:
En fait, la raison de la sortie de Chesterfield était un courrier qu’il avait reçu du père de Jiang, l’informant qu’il venait récupérer son fils… Car en fait, ce n’était qu’après qu’il ai confié on fils à Chesterfield que ce dernier compris pourquoi : le père de Jiang était devenu un desperado, vivant de meurtres, braquages et pillages… Sauf que le dernier s’était mal passé et il avait été identifié, d’où qu’il lui avait confié son fils pour le protéger le temps de se faire oublier. Mais loin de se faire oublier, les mots de ses exploits parvinrent jusqu’aux oreilles de Chesterfield : une bande de desperados faisait un ravage dans le nord et l’un d’entre eux était asiatique… Chesterfield n’en connaissant pas beaucoup fit immédiatement le rapprochement et alla à la rencontre avec son ami sans amener l’enfant et lui dit tout simplement qu’il refusait de laisser le jeune Jiang partir avec un homme tel que lui. Ce qui devait arriver arriva : les deux hommes dégainèrent leurs armes et cela termina en fusillade : Chesterfield fut blessé au genou par cette même carabine qu’il donnerait à Jiang et, pour se défendre, tira dans la main de celui qui avait été son ami, la déchirant à moitié. Le père de Jiang prit donc la fuit avec son membre antérieur mutilé et Chesterfield retourna à la garnison avec la carabine du père de Jiang, annonçant à ce dernier qu’il était mort… En tout cas que l’homme qui avait été son père était mort…
Jiang termina donc de grandir au sein de la garnison dont il était le plus jeune habitant. Il devînt en quelque sorte la mascotte officieuse du régiment et se fit apprécier de tout le monde, d’autant que son caractère serviable et facile ne perturbait aucunement la vie militaire du camp. Beaucoup de soldats s’attachèrent au gamin comme ils le feraient avec un fils ou un frère ce qui fait que pour Jiang, Fort Apache est bien plus qu’une unité, c’est sa famille.
En grandissant dans cet environnement, la voix du jeune homme était toute tracée et ce n’était pas pour lui déplaire. Il apprit donc à tirer et à monter à cheval, montrant une habilité toute particulière à cette première activité. Quand il eu treize ans, la garnison lui fit le plus beau cadeau de sa vie en lui offrant un poulain qu’une des juments venait de mettre à bas. Patriote, Jiang l’appellerai Link en référence à Lincoln. Jiang pris très soin du petit poulain qui deviendrait un superbe étalon quand il pourrait le monter. Un an plus tard, Jiang commençait à monter son cheval avec qui il avait l’impression de ne faire qu’un… S’il n’avait pas sut quoi faire de sa vie plus tard, à partir de cet instant c’était chose faite.
Le temps défila et il fallut attendre encore quatre ans pour avoir 17 ans et donc l’âge requis pour s’engager. Une pseudo-cérémonie fut organisée dans le fort quand Jiang allait signer son contrat engagement et, lorsque ce fut chose faite, le commandant lui remis en mains propre le premier Colt Single Action Army du fort : un tout nouveau revolver qui serait distribué au reste de la troupe d’ici à quelques mois, Jiang avait le privilège de l’obtenir en avance, de la part du commandant qui l’avait acheté lui-même à l’armurier de Sunset Hill. Jiang pleura de joie lorsqu’on lui remit son uniforme et la selle pour son cheval : après tant d’années de préparation et d’entraînement, son rêve était enfin réalisé. Une fois le jeune homme habillé, le lieutenant Chesterfield appuyé sur sa canne alla lui-même intimer l’ordre au Private Lin de rejoindre les rangs, non sans un sourire aux lèvres en voyant le chemin qui avait été accomplit par celui qu’il avait élevé comme son propre fils.