Silas Cullen
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| Sujet: Quand on arrive en ville. Ven 19 Juil - 18:36 | |
| Après l'affaire des pillards mexicains, je me dirigeai enfin vers la ville de Sunset Hill. Après plusieurs minutes de chevauchées, je passais enfin l'entrée de la ville et arrivais dans la grande rue. Je mis mon cheval au pas, et me dirigeais vers le saloon pour me désaltérer. Les habitants me regardèrent passer, moi le nouveau venu. Certains avaient un regard franc, d'autres le regard fuyant; certains m'observaient même à travers une fenêtre, en poussant le rideau. J'arrivai finalement devant le Shiny Spade Saloon. Je descendis de mon cheval, et l'attachai devant l'abreuvoir. Je laissai mon fusil à la selle, sous une couverture. Puis je rentrai dans le bâtiment. A peine, y fus-je, qu'un gars en frappa un autre. Un ami du deuxième gars frappa le premier avec son verre. Il n'en fallut pas plus pour que deux bandes se forment, et se battent. Presque tout les hommes ayant bu un coup se jetèrent dans la mêlée, sans vraiment savoir sur qui ils tapaient. Et moi, je fus pris dans cette cohue; un homme titubant essaya de me frapper, il était tellement ivre, qu'il rata son coup et continua sa course à travers l'entrée pour aller s'échouer par terre. Cela fut suffisant pour me mettre dans le bain, et bientôt, je fus obligé de riposter. - HRP:
Je te laisse choisir la suite. Je savais pas trop comment faire sortir l'action dans la rue. ^^
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Jarosław Koslowski Conteur
Messages : 148 Points XP : 38
| Sujet: Re: Quand on arrive en ville. Mar 30 Juil - 13:39 | |
| Le Grand Ouest était bien connu pour son or et ses ruées de sang, pour son alcool et pour ses pugilats, pour sa poudre et ses explosions... En bref, pour son ambiance violente, explosive et rugissante. C'était pour ça que le calme, la tranquillité, la sérénité, toutes les trois aussi rares qu'un innocent dans les ruelles sombres de la Nouvelle-Orléans, étaient fortement apprécié par certains gens. Cet après-midi là, Jaro' fit parti de cette poignée d'âmes préférant un peu de repos à une énième criaillerie quelconque. Cependant, le destin ne semblait pas être du côté du polonais.
Une quelconque raillerie d'un quelconque sombre individu alcoolisé avait déclenché un début de bagarre. Son vis-à-vis, tentant de le frapper, trébucha et frappa une brute épaisse peu encline à la réflexion. L'étincelle était là, et rapidement, l'alcool et la stupidité des gens avaient fait le reste. Des coups firent portés et des gens étrangers furent obligé de riposter.
Bien qu'à l'abri des violences, dans son coin obscur habituel, le polonais ne tarda pas à se lever. Excédé par ces ivrognes, mineurs et paysans quelconques pour lesquels il n'avait pas l'once d'une empathie, il prit à part le premier bougre d'un coup violent, le faisant virevolter hors du Saloon à travers les portes battantes. D'autres semblaient en faire de même, étant donné qu'un deuxième se retrouva dehors peu après. Sortant d'un pas lent retrouver l'homme expulsé, le Polak vit celui se relever et foncer vers lui. Mais il s'arrêta net devant lui, les yeux écarquillés. Le polonais tendit son arme face au front du soûlard, l'obligeant à se montrer docile. Les deux bagarreurs, autant le menacé que l'autre, semblaient maladroitement vouloir apaiser la situation en beuglant la nécessité de se calmer. L'attention des hommes, même ceux dans le Saloon, se tourna vers ce qui se passa dans la grande rue.
Jaro' savait que certains, trop excités, sortiraient du Saloon sans l'intention de se calmer, ameuteraient peut-être un-deux amis, trop ivres pour comprendre ce qui les menacerait... Les bandes de petites brutes de quartier, il connaissait. Mais le Koslowski n'avait pas peur de faire couler du sang; s'ils voulaient s'imposer comme chasseur de primes et potentiel homme de main, il devait s'imposer et se faire un nom dans cette ville... | |
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